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Des remparts qui entourent ta ville, de là où tu prends appui pour tout mot prononcé et tout sentiment envoyé, comme on enverrait un filet de capture, je t’ai aperçu un beau jour. La foule semble plus importante que la frêle chose que tu donnais à voir de toi. Telle une coquille de noix, ballotée par les flots, à qui l’on ne donne pas chère pour sa survie, ton épée à la main, tu fondes la tornade avec tranquillité.

Chaque fois que je crois te voir trébucher, c’est un saut qui se prépare avec ses cent facettes. Ton monde est bien caché au commun des mortels, mais on aime le deviner, fait de grands Sékoyas, habité de grizzlis avec qui tu joues à Colin-maillard. Tu aimes t’oublier dans les méandres d’un labyrinthe, cachée aux regards indiscrets, écoutant la rumeur de la ville, que seule une petite cloche, ancrée en toi, pourrait rappeler à l’ordre et à une tenue, à quoi tu t’obliges.

Tu es la douceur elle-même, certes, mais tu sais trancher, griffer, tenir à distance, faire rencontrer les contraires, tu aimes assister au choc des titans, tu aimes les duels, moyenâgeux, où l’enjeu n’est autre que toi, tu aimes te défouler sur celui-ci, pour qui tu as un élan. Tu viens, tu repars, tu reviens, tu annonces, tu menaces, tu exiges, tu calcules…ouf

Je ne sais plus, qui de toi ou de la tornade, initiale, gagnerait lors de votre affrontement… Je ne sais pas si c’est, celle qui fait le plus de bruit ou bien celle qui arrive sans prévenir ! Toujours est-il, de là ! De ton horizon fleuri, tu envoies à tous, ton signale qui prouve ta vie et tu veux, en contrepartie, tous les battements qui sonnent à ton diapason.

Firman L

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