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D’ovules fécondées, jusqu'à notre sortiNous passons continuellement du passé au futur, dans une machinerie qui ne s’arrête qu’à notre mort. Ce qui motive ma pensée, ce sont les actions qui sont les nôtres et ce, depuis notre avènement dans l’utérus maternel. e au clair du jour. Puis en survivant, à la vie, nous ne faisons que nous projeter du point où nous nous trouvons, qui n’est autre que le passé, puisque une fois le projet réalisé nous nous trouvons déjà dans le futur, pensé au préalable.
Ainsi, l’idée d’aller ramasser les herbes folles, appartient déjà au passé dès lorsque ces dernières sont ramassées. Il n'y a point de présent. Et le mot point est ce qui convient à ce temps prétendu, tellement il est insignifiant. Et comme je l’annonçais plus haut, seule la mort peut fixer ce temps pour l’individu concerné. Seul un mort est au présent. Il n’est pas un ancien mort mais un ancien vivant. Et il ne sera pas un futur mort puisqu’il l’est déjà et il le sera continuellement. Là, figé, sans action! Et il sera encore moins un futur vivant.
Mais cette certitude que j’ai l’air d’avancer et de jeter à ma propre face est atténuée par ma lecture, relative, de la théorie des cordes d’Einstein. Ce dernier prétend que le temps peut être tordu et ainsi raccourci les distances physiques et temporelles. Autrement dit, faire coïncider le passer avec le futur. Ces derniers se toucheraient sur une longue distance ou période ce qui donnerait, à mon sens un « présent ».Sa théorie a été prouvé, toujours relativement par l’expérience de la vitesse.
Plus on va vite, d’après Einstein, et moins on vieillit. Les voyageurs en avion, voient leur vie se rallonger de quelque milliardième de seconde, par exemple. Ce qui fait le point (souvenez-vous) de leur présent grossirait de quelques milliardièmes de millimètres et ainsi ils vivraient un plus long présent que nous tous.
Mais ceux qui y sont allé sans encombres, ni vergogne, ni preuves, ni justificatifs, ce sont les religieux, qui eux nous le disent : « Au paradis il n'y a pas de fin… » J’ai réfléchi à cette phrase et j’ai compris que c’est une vie au présent, puisqu’il n'y a pas de fin. De là, j’ai mis de l’eau dans mon vin et je peux dire, que le présent dont parlent certains penseurs existe bel et bien.
En revanche, nous ne pouvons, nous autres humains d’ici-bas, le toucher du doigt que dans une autre dimension prouvée par les scientifiques ou alors dans un au-delà prêché par les religions. Tous ceux qui veulent vivre au présent seront bien obligés d’admettre qu’ils seront vite dépassés par le passé et rattrapés par le futur, d’où leur quête continuelle de ce présent fuyant.
Les théoriciens et les philosophes du fameux « ici et maintenant » n’auront de cesse de tenter de convaincre leurs ouailles sans les emmener à bon port. Ne dit-ont pas que c’est dans le voyage que réside le plaisir et non pas dans la destination !? Si c’est leur définition finale, j’y adhère au présent.
Firman L